D’après une étude récente réalisée à Montréal 80 % des coureurs se blessent lors de leur pratique chaque année.
La course à pied est une activité très traumatisante de par la répétition des chocs sur le corps.
Il en résulte des tensions articulaires, musculaires, ligamentaires qui sont à l’ origine de dysfonctions de mobilité. Si ces restrictions de mobilité ne sont pas éliminées elles provoquent des troubles de la gestuelle sportive pouvant aboutir à de véritables pathologies.
Le corps est capable de s’adapter aux contraintes mécaniques inhérentes à la course à pied, toutefois cette adaptation présente des limites. Lorsque l’organisme ne peut plus gérer ces contraintes mécaniques répétitives se sont les douleurs et blessures qui apparaissent.
Ces dernières entrainent un arrêt plus ou moins long de la course à pied.
Une séance d’ostéopathie semble ici indiquée. Soit dans un but préventif (encore trop peu de motif de consultation aujourd'hui) à raison de une à deux séances par an soit dans un but curatif dès que les douleurs sont présentes et installées.
Il est aussi intéressant d’effectuer une séance d’ostéopathie avant un gros objectif, celle-ci doit néanmoins se réaliser dix à quinze jours avant la course afin que le corps ait le temps de se rééquilibrer. Certains patients ressentent les effets de la séance pendant une semaine.
Lors de la séance, l’ostéopathe réalisera un bilan afin de mettre en évidence des dysfonctions et restrictions de mobilité. Ensuite le professionnel libère les tensions trouvées et rééquilibre le corps par rapport aux nouvelles informations qu’il vient de donner.
Un petit blocage qui pourrait paraitre bénin car très minime peut avoir de grandes conséquences sur la mécanique de votre organisme.
En effet, une restriction de mobilité au niveau de la cheville par exemple peut entrainer dans un premier temps, une modification du déroulé du pas lors de la course. Puis celle-ci peut entrainer des tensions au niveau du genou, de la hanche, du bassin puis du dos.
Le corps va réussir au début à s’adapter à cette modification du geste sportif mais, si la contrainte mécanique est trop longue (marathon, ultra trail), le corps va tout d’abord signaler ses troubles par des douleurs et si celles-ci ne sont pas entendues par le coureur (arrêt de l’effort) c’est le début de certaines pathologies (contractures, élongations, tendinites…).
Le corps fonctionne par chaines musculaires, ainsi un blocage de la cheville peut entrainer quelques semaines plus tard un lumbago ou un torticolis…
Le coureur doit être à « l’écoute » de son corps afin de déceler une tension anormale ou l’apparition d’une douleur. C’est pourquoi il est primordial de consulter dès les premiers signes d’alertes.
N’oubliez pas non plus de dormir et de manger sainement !
Vos ostéopathes!